Sourya est né en France, mais grandit au Laos, pays de ses origines, jusqu’à ses 15 ans. Passionné depuis toujours par le dessin, il subit une forte influence du manga durant son adolescence, notamment grâce aux maîtres Toriyama, Miyazaki et Takahashi. À son retour en France, il s’oriente vers des études en cinéma d’animation, où il développe son graphisme et son sens du storytelling. Il effectue une année en résidence d’artistes à la Maison des Auteurs, durant laquelle il se fait repérer par Ankama pour travailler avec Florent Maudoux sur « Rouge », le spin-off de « Freaks Squeele ». Par la suite, Sourya continue son aventure dans la bande dessinée, en travaillant notamment sur des projets pour « Doggybags » et signe en 2018 son premier manga (on le retrouve au dessin et au scénario) : « Talli, Fille de la Lune ».
Catégorie : manga | édition 2021
Sylvain Ferrieu
Sylvain Ferrieu, juriste spécialisé en droit médiéval et également Grand-Maître d’un Ordre de chevalerie est auteur de romans et light novels français. Il est également professeur à Paris et spécialisé dans les légendes arthuriennes. Il a déjà réalisé plusieurs ouvrages dont « la Fée du Moyen Age » et plus récemment « les Enfants de Gorre ».
Vanyda
Née à Castelnaudary en 1979, Vanyda a suivi les cours de l’académie des Beaux-Arts de Tournai (Belgique), en section bande dessinée. Depuis sa sortie en 2001, elle s’est installée à Lille en atelier avec quatre de ses comparses des Beaux-Arts : François Duprat, David Bolvin, Rod et Nicolas Delestret.
Avec François Duprat et David Bolvin, elle avait crée en 2000, le fanzine PoRoPhOrE dans lequel étaient prépubliés les premiers chapitres sa bd «L’immeuble d’en face», éditée ensuite, en album, par la Boite à Bulles en 2004. Préfacée par Fredéric Boilet, cette version a bénéficié d’un très bon bouche à oreille et en est aujourd’hui à plusieurs rééditions et est également traduit en espagnol et en anglais. Elle a dessiné sur un scénario de François Duprat «L’année du dragon», une trilogie intimiste sortie entre 2003 et 2005 aux éditions Carabas. Ils donnent une suite à cette série en 2016, avec un one-shot « L’année de la chèvre ».
Elle participe également, en 2006, au collectif «Corée» aux éditions Casterman, pour lequel elle dessine une courte histoire sur le métissage franco-asiatique. Le volume 2 de «L’immeuble d’en face» sorti en février 2007, bénéficie d’une très bonne couverture presse et est très vite réimprimé. Vanyda travaille ensuite sur une série : «Celle que…», qui raconte le quotidien d’une adolescente au collège puis au lycée, ainsi que sur le 3e tome de «L’immeuble d’en face».
Plus récemment, elle publie « Un petit goût de noisette », ainsi qu’une suite intitulée « Un petit goût de noisette et de fruits rouges » (Dargaud). Pour le même éditeur, avec Nicolas Hitori De, elle développe une série « Mia & Co » (3 tomes).
Zelihan
Zelihan est une jeune dessinatrice française de 23 ans. Après l’obtention d’une Licence en Art Plastique, elle prépare un Master 1 en Art Numérique, puis intègre un Master 2 Édition d’art / Livre d’artiste, en travaillant parallèlement avec les Éditions H2T pour son premier manga, « Wandering Souls ».
Bercée par les films du studio Ghibli depuis son enfance, et marquée par les œuvres de Katsura Hoshino (« D-Gray Man ») et de Natsuki Takaya (« Fruits Basket »), elle s’inspire aujourd’hui d’auteures aux séries plus récentes telles que Kamome Shirahama (« L’Atelier des Sorciers »), Yoshitoki Oima (« To Your Eternity ») ou encore Haruko Ichikawa (« L’Ère des cristaux »). [source : manga-news]
Vân
Buveuse de thé née dans le Sud de la France, Vân raccroche sa casquette de comptable après 11 ans de belle carrière. Désormais artisane à temps plein, elle a toujours les mains dans le papier et elle passe toujours des écritures… qui ne sont juste plus comptables. Enfant, elle découvre l’ingénierie de l’origami. Ado’, elle se passionne pour les anime avec la déferlante « Sailormoon », et adulte, elle apprendra la reliure à l’Atelier de la Sorcière verte. Mélangez tout cela, vous obtenez des livres faits main, avec des titres calligraphiés et illustrés dans le style manga. Rien ne lui fend plus le cœur que d’entendre « Je ne sais pas faire, je ne suis pas capable ». C’est pourquoi elle se donne pour mission de vous encourager, notamment par le biais d’ateliers artistiques sur Lille et environs.
Mig
Mig est né en 1975. Diplômé de l’E.S.A.A.T. à Roubaix, il entre en 1995 dans le studio « Et Cetera » développant les produits dérivés d’Astérix pour les éditions Albert René. Suite à sa rencontre avec Hervé Richez lors d’un festival, il publie ses premières bandes dessinées chez Bamboo dans la collection Grand Angle : « Sam Lawry » (2 tomes) et « Le Messager » (6 tomes).
En 2000, il devient indépendant et travaille pour l’Atelier Philippe Harchy sur les licences Disney, où il réalise notamment des BD sur Winnie l’Ourson. Il alterne entre animation et BD tout au long de son parcours professionnel.
En 2008, il rejoint le groupe Ankama pour travailler sur le dessin animé WAKFU. En 2009, il collabore avec Saturax sur Les Chroniques de Wakfu, un album collectif. En 2010, il dessine « Shak Shaka » (2 tomes) dans la collection Wakfu série. En 2011, il scénarise et dessine en solo le manga « Zatoïshwan » (one-shot) et commence la mini-série manga « Ogrest » (série en 5 tomes- 4 tomes publiés pour l’instant). Il scénarise en même temps « Dofus Pets : Le Refuge de Mémé », avec Waltch au dessin. En 2014, Il signe son retour chez Grand Angle avec Jim au scénario pour la BD « Un petit livre oublié sur un banc » (2 tomes, Bamboo). En 2016, sort « Puzzle », adapté par Franck Thilliez lui-même d’après son roman éponyme puis en juillet 2021, le quatrième tome de la série « Ogrest ».
ZD
Né en 1994 à Paris, Zyad Hamani aka « ZD. » fait partie de cette génération bercée par la culture manga depuis ses huit ans et a prit très tôt le goût du dessin. En 2013, lors de ses études supérieures en Génie Mécanique, il remporte le concours de création de personnage du tome 1 de Radiant. Depuis, il s’est investi plus sérieusement dans le dessin et a commencé à développer son réseau en parallèle de ses études d’Ingénieur à l’UTBM.
En novembre 2018, il décide de mettre en suspens sa carrière d’ingénieur et de se consacrer pleinement à son premier projet manga qu’il signera chez Ankama en juin 2019 en tant qu’auteur complet.
Reno Lemaire
Reno Lemaire dessine de la bande dessinée depuis toujours. Malgré une découverte tardive du manga, il est tout de suite fasciné par cet art. En 2004, il propose son projet à Pika Édition : c’est ainsi que le volume 1 de « Dreamland » paraît en France en 2006.
Depuis, le succès de Dreamland, qui fête ses 15 ans en 2021, n’a fait qu’augmenter et Reno a acquis une notoriété inédite pour un mangaka français ! Aujourd’hui, les vingt tomes de la plus longue série manga jamais publiée par un auteur français atteignent 500 000 exemplaires vendus au total.
Son style graphique toujours innovateur et son sens de la narration en sont la principale raison. Mais, il a également su se faire un nom grâce aux heures passées à dédicacer dans les salons. Sa bonne humeur, sa passion communicative et sa régularité ont su fidéliser un public toujours plus nombreux à chaque nouvelle parution !
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Affiche Manga, par Megu
Qui es-tu ?
Je suis Megu, grande passionnée de culture japonaise. Il m’arrive de dessiner lorsque je ne cuisine pas de ramen au restaurant où je travaille. (Aoyama, Lille).
Dans tes livres d’en haut, on trouve quels titres ?
« Le Gourmet solitaire », et « Les rêveries d’un Gourmet solitaire » de Taniguchi Jirô. Je prends beaucoup de plaisir à suivre les aventures culinaires du protagoniste. Sensible à la gastronomie japonaise, ces titres étaient évidemment faits pour moi !
Quel est ton dernier coup de cœur de lecture ?
« Le Passage de la nuit » de Murakami Haruki. J’aime la manière dont l’auteur nous emporte dans son univers. Et quand on commence la lecture au soir, c’est encore mieux !
Ton bazaar, il ressemble à quoi ?
Mon bazaar est concentré dans mon bureau où on y trouve mon ordinateur, ma table à dessin et tout mon matériel, des bibliothèques remplies de magazines de mode japonaise, des souvenirs de mes voyages au Japon, des peluches Pokémon et même un petit coin dédié à ma pratique ésotérique. Il est toujours en désordre, mais c’est comme ça que je l’aime.
Le livre qui a changé ta vie ?
« Card Captor Sakura » du studio Clamp. C’est grâce à cette série qu’est née ma passion du Japon, et les valeurs qu’elle véhicule ont également forgé une partie de ma personnalité.
Ton héros préféré ?
J’ai été à de très nombreuses reprises davantage attirée par la personnalité de personnages secondaires. Néanmoins j’ai toujours eu une certaine affection pour Batman qui, pour moi, a beaucoup de profondeur.
Le livre qui te fait rire ?
« Les vacances de Jésus et Bouddha » de Nakamura Hikaru. J’ai éclaté de rire à chaque tome ! Certaines situations sont hilarantes, et il y a tant de références qui viennent accentuer l’aspect comique de la série.
Ton livre « plaisir coupable » ?
« L’anthologie du Franponais deluxe » de Florent Gorges, ou « Le Franponais nouveau » d’Omaké Books. Ce sont des recueils de franponais : des mots ou phrases issus de la langue française, mais mis à la sauce japonaise sur des T-shirts, des cosmétiques ou même des enseignes. Nous sommes très loin de la grande littérature, mais ces livres me donnent toujours le sourire !
Bière, vin ou eau gazeuse ?
Il n’y a rien de meilleur qu’une Kirin pression à Tokyo! Kanpai !
Isabelle Pons
Dessinatrice et autrice de BD depuis 2015, Isabelle Pons vit à Lyon et s’intéresse surtout aux histoires de type « tranches de vie », adultes et réalistes.
Après avoir publié quelques histoires courtes dans la revue « Short » (Short édition) et dans plusieurs tomes du collectif BD lyonnais « Projet Bermuda » (EXPE éditions), elle a été éditée en 2020 aux éditions Lapin avec « Une Rencontre », un projet scénarisé par Swann Meralli.