Lucie Taïeb, écrivaine et traductrice, est née en 1977 à Paris. Elle étudie l’allemand à Paris, Vienne et Berlin, obtient l’agrégation en 2002, puis soutient en 2008 une thèse de littérature comparée portant sur la transmission poétique de la mémoire d’événements de violence historique après 1945 en France, en Argentine et en Allemagne. Elle est, depuis 2011, maîtresse de conférences en études germaniques à l’université de Bretagne Occidentale.
Depuis son premier recueil de poésie, paru aux Inaperçus en 2013, elle poursuit sa recherche d’une écriture de la justesse, centrée sur l’unité du poème ou du fragment, souvent polyphonique, à travers des genres variés (essai, roman, poésie) et par l’expérimentation, au sein de ces genres, de formes singulières, en possible collaboration avec des artistes d’ autres disciplines (musique improvisée, gravure, photographie). Son deuxième roman, Les Échappées, s’ est vu décerner le prix Wepler en 2019.
Ses recherches portent depuis plusieurs années désormais sur la représentation et la place des déchets dans nos sociétés contemporaines. Elles ont notamment donné lieu à plusieurs publications dans la revue Vacarme, et se nourrissent d’ un dialogue constant avec d’ autres disciplines, anthropologie et géographie en particulier.