« J’veux un crayon pour crayer » étant la première phrase qu’il ait prononcée, on devine que c’est très tôt qu’il s’intéresse au dessin et à la BD. Les effets dévastateurs de Mai 68 se faisant encore sentir une décennie plus tard à sa naissance, ses parents ne l’en dissuadent pas et même pire, le poussent dans cette voie, épaulés en cela par toutes les équipes enseignantes qui l’encadreront. Dés lors son destin est scellé. Portraitisme, peinture et travaux d’illustration pour le moindre auteur qui passe, le conduisent irrémédiablement aux portes des Arts Appliqués de Roubaix condamnant ainsi tout espoir de carrière respectable comme PDG de multinationale ou même éboueur. Aujourd’hui, ne sachant rien faire d’autre, c’est contraint et forcé qu’il poursuit une carrière de dessinateur de BD proposant ses talents à qui veux. Pas fichu de trouver un style bien à lui, il adapte son trait au gré des récits qu’il traite de la BD historique à la SF en passant par l’humouristique.